C’est un sujet que connaissent bien les auteurs-res de récits historiques ou qui s’intéressent à des éléments précis pour leur roman ou nouvelle.

Je me suis frottée souvent à l’exercice mais l’écriture de la saison 2 de RUN m’a plongée dans les méandres de la science.

Ce n’est pas forcément quelque chose que j’avais anticipé lorsque j’ai créé l’histoire de RUN, toute l’histoire. Sur la première saison, mes influences littéraires, cinématographiques et de gaming avaient suffi. Lorsque j’ai voulu attaquer la seconde saison, j’ai parcouru des territoires inconnus et j’ai sacrément enrichi ma bibliothèque.

Pour la néophyte que je suis, se retrouver à lire des études sur la génétique, la sémiologie, les thérapies géniques, ce n’était pas gagné ! Je me suis donc construit une espèce d’encyclopédie pour les nuls qui reprend les terminologies, définitions, occurrences, et subtilités.

Mon histoire se déroulant dans plusieurs pays, je me suis plongée également dans la géographie des territoires visés, et ce, pour rester cohérente. Ayant une forte sensibilité visuelle, j’ai sélectionné beaucoup d’images pour que les descriptions collent avec les lieux.

J’ai étudié les structures gouvernementales, les organismes officiels de commandement ou en lien avec les crises sanitaires. Là encore, j’ai appris plein de choses.

Un gros travail préparatoire donc, mais j’en ressors enrichie de toutes ces connaissances.

Cela étant, pour que les aventures soient crédibles, compréhensibles et intéressantes, il faut suffisamment avoir intégré et digéré les informations recueillies. Car l’étape suivante est de vulgariser sans tomber dans une trop grande naïveté.

La saison 2 est en bêta-lecture actuellement, donc je ne sais pas si j’ai réussi ce délicat exercice de jongler entre la rigueur scientifique, géopolitique et mon projet. Ne pas oublier ce qui fait le sel d’une histoire malgré tous ces éléments connexes.

Je suis cependant ravie de cette expérience qui me donne l’occasion d’explorer des terrains inconnus. Sans compter que j’ai diablement diversifié mon historique sur les moteurs de recherches avec des mots-clés plutôt inquiétants comme virus, bioterrorisme, pandémie, etc.

L’ultime étape avant envoi à mon éditeur : relecture des théories scientifiques développées par un virologue qui a accepté de m’aider. Je croise les doigts pour ne pas avoir 0/20 en sciences cette année !

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