Me revoici avec un avis sur deux séries que je viens de terminer. J’ai décidé de regrouper mon avis car sur la première de la liste, pas grand chose à dire.
Je vais donc commencer par la nouvelle mini-série Netflix Dracula. Mon précieux, le fabuleux Dracula de Bram Stoker revisité à travers le prisme du 21e siècle. Et, c’est une mini réussite en fait.
Si la réalisation et les adaptations scénaristiques dépoussièrent le genre, j’ai décroché au bout d’un moment. Je ne sais pas trop expliquer pourquoi mais ils m’ont perdue au tiers du 3e épisode (je te laisse réfléchir là-dessus). Je crois avoir eu deux ou trois déconnexions dans l’épisode 2 également. Mais dans le dernier, je n’ai jamais réussi à raccrocher et du coup, j’en garde un avis mitigé.

Pour l’anecdote, j’ai été parfois perturbée/amusée par les faux-airs à la Mr Bean de l’acteur incarnant Dracula. Peuchère de lui (expression dont le copyright est détenu par une frisée du Sud) qui met pourtant tout son cœur (et son âme) dans cet emblématique personnage.
Seconde série de ce billet, 13 reasons why. Cette série est surtout connue des adolescents et elle fait grincer les dents les adultes. Le pitch de départ est de refaire le parcours d’une jeune fille qui a décidé de se suicider. Pour aider les protagonistes et le spectateur, elle a laissé 13 cassettes audio qui retracent les événements l’ayant conduite à ce terrible choix.
Cette série a le mérite d’aborder des sujets qui concernent les adolescents des pays développés (oui, leurs préoccupations ne seraient pas les mêmes dans d’autres contrées, soyons clairs).
Cependant, je trouve que les réactions des personnages, ados ou adultes frisent parfois l’absurde dans le seul but d’entretenir le suspens. Du coup, plutôt de m’emmener dans un arc narratif dramatique, je me retrouvais à sourire devant autant d’audace de la part des scénaristes dont j’imaginais les réunions « Nan ! Ça va se voir ! Nan, c’est trop là… faut noyer le poisson ! Bon, intercale un scène de sexe là et ça se verra moins… Ou une bagarre, ouais, bien ça ! »
Quant aux saisons suivantes, ça tourne, ça boucle, ça va crescendo dans la violence, ça devient presque ridicule (presque seulement, parce que les sujets abordés sont graves et certains sont traités comme simple rebond scénaristique).

Pour conclure, si les adultes doivent vilipender (oui, les adultes utilisent ce genre de mot !) cette série, c’est surtout que celle-ci ne rend pas hommage aux parents. Ils sont passifs, uniquement en réaction des événements alors que certains savent ! Dans plusieurs situations de cette série, des gamins se retrouvent couverts d’hématomes, ou interrogés par la police, mais à part poser 2 ou 3 questions, les parents ne font rien de concret. C’est plutôt ça que je trouve scandaleux dans les raccourcis pris par les scénaristes. Je connais plusieurs parents et je fus parmi celles et ceux qui ont secoué, bougé, soulevé tout ce qui semblait se dresser devant ou contre ses enfants. Acceptant de se tromper ou de devoir supporter les reproches des ados, mais qui ne se contentent pas d’un « Oh ! Je me suis fait rouler dessus par un tracteur pendant mon entraînement de basket, mais tout va bien. Yo papa ! Je t’emprunte ta batte de baseball, je dois aller coiffer des poneys ! »

Cette série n’est donc pas dans mes favorites et quitte à jouer la carte d’ados pervers, meurtriers et torturés, j’ai préféré Elite, sur Netflix également, qui a l’avantage de ne pas se cacher derrière un pseudo-discours psy ou éducatif.
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