On peut le dire : Netflix vient de tuer le concours des mini-séries avec celle-ci. Le jeu de la dame (en français dans le texte) est une mini-série découpée en sept parties. Chaque épisode dure un peu moins d’une heure. Et, c’est une pure merveille !
Le pitch
On découvre la jeune Elisabeth (dite Beth) Harmon de ses huit jusqu’à ses vingt-deux ans, dans une fiction adaptée d’un roman de l’américain Walter Tevis.
Nous suivons Beth dans sa quête pour devenir la meilleure joueuse d’échecs du monde. Ce génie devra également se battre contre elle-même, ses démons issus d’un passé douloureux, une dépendance à l’alcool et aux drogues. L’histoire commence au milieu des années 1950 et se poursuit à la limite des années 70.
Un succès mondial
Netflix a annoncé que cette mini-série a été vue par 62 millions de foyers à travers le monde en un mois seulement, ce qui lui permet de se hisser dans le top trois des succès de la plateforme. C’est une vraie surprise pour un projet qui n’a pas été spécialement mis en avant et qui n’était pas attendu par le public (comme The Witcher, par exemple).
J’ai remarqué également que la notation de la série est une recommandation à 99% des spectateurices, donc, cette série fait l’unanimité.
Une série sur les échecs ? Mouais, bof !
Oublie tout ce que tu crois savoir sur le côté poussiéreux et compliqué des échecs car ici, tu vas découvrir ou redécouvrir ce jeu. C’est passionnant, ça démontre bien les capacités de mémorisation, de concentration et de stratégie nécessaires pour construire une victoire.
Mais en plus, c’est magnifiquement fait.
Parmi les points forts de la série, il y a la réalisation qui est juste sublime. Une photographie époustouflante, des décors à couper le souffle, une bande son parfaite et un casting cinq étoiles.

Anya Taylor-Joy, joue avec moi !
Oui, l’actrice qui incarne Elisabeth Harmon est l’autre artisane de ce succès mondial. C’est l’alliance de l’élégance, de la passion et de la souffrance. Cette jeune actrice dispose d’une palette d’expressions d’une richesse incroyable et c’est sans compter sur son regard hypnotique. Il ne faut pas oublier Isla Johnston, incarnant Beth Harmon gamine, qui joue également sans aucune fausse note.
Les autres acteurices sont aussi d’une justesse folle ; ils existent dans l’ombre de Beth mais explosent à l’écran. On se souvient de tous les personnages malgré la force de l’héroïne, et ça, c’est la marque de l’excellence. Parce que cette histoire est aussi une succession de rencontres avec des personnalités qui vont marquer Beth et donner lieu à de surprenantes amitiés.

Pour conclure
Si tu en as la possibilité, profite de ce bijou. Suis les aventures de « Face de craie » et de ses camarades. Accompagne la jeune Beth dans son combat contre les préjugés, la peur, la dépendance et réjouis-toi des rencontres qui vont éclairer son chemin.
The Queen’s Gambit vient d’entrer par la grande porte au paradis des incontournables.

T’as vu, je suis grave enthousiaste, hein ! 😀
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