Voilà, parce que tout a une fin, c’est la dernière partie de la liste des jeux qui ont laissé leur empreinte sur la gameuse que je suis. Quoi ? Tu ne sais pas de quoi je parle ? Cherche et tu trouveras les deux articles précédents, tu peux lire dans le désordre, ça ne changera rien !
Beyond two souls : Un jeu vraiment étonnant et différent de ce que j’avais pu jouer. On partage les péripéties d’une jeune femme, Jodie, qui projette une entité fantomatique nommée Aiden. Ces deux-là sont poursuivis par des soldats bien énervés et là où Jodie est calme, paix et pardon, Aiden devient rage, violence et vengeance. Les enchaînements de l’histoire non linéaires permettent d’en apprendre plus sur le lien qui les unit. Le gameplay diffère aussi des autres jeux et la manette devient le prolongement du personnage joué. Une expérience étrange, mais que j’ai trouvé passionnante grâce au scénario, à la qualité des images… ce jeu est un ovni !
Le petit + est sans nul doute la participation de Willem Dafoe et Ellen Page qui, grâce à la motion capture, incarnent les personnages principaux.
Fallout 4 : Je ne parlerais que de celui-ci car je n’ai pas fait les autres. J’ai bien aimé ce monde post-apocalyptique où on a le choix d’incarner un homme ou une femme. Le monde, dévasté par une guerre nucléaire, est redécouvert par le personnage principal qui sort d’un sommeil long de 210 années (grosse grosse sieste !) et qui recherche son enfant enlevé avant son réveil. Les expositions aux radiations ont transformé l’environnement et le bestiaire inclut des cafards, tiques, mouches géantes ainsi que des humains qui ont muté en goules, ou en bestioles terrifiantes comme les écorcheurs.
Si le scénario n’est pas révolutionnaire, le côté monde ouvert, la multitude de missions secondaires, et la bande son en font un jeu addictif… Et je regrette que le prochain opus, orienté coopération, soit jouable uniquement en ligne. Est-ce à dire que je n’aurais jamais joué qu’à un seul Fallout ? Possible !
Bioshock : Les 3, et plusieurs fois. J’avoue que le premier était fascinant et j’ai pris une gosse claque. Je me souviens avoir mis pas moins de 5 minutes pour me décider à sortir du bathyscaphe au début du jeu !
Ce monde sous-marin, l’ambiance, les chrosomes, les décors, les musiques, le scénario… et les petites sœurs ! Ce jeu est horriblement pervers car il alterne le magique par des environnements somptueux et les situations angoissantes, changements de lumière, apparitions soudaines (non, ne te retourne pas…) et les choix du personnage, choix conditionnant l’issue de l’histoire.
Le 2ème volet suit la même ligne, on y joue un protecteur balourd, s’opposant aux grandes sœurs, dans une ambiance similaire et même si la qualité du scénario baisse nettement, j’étais ravie de pouvoir me replonger dans cet univers. Quant au 3ème, changement de décor et d’ambiance. Il a le mérite de vouloir renouveler la recette mais, il manque quelque chose. C’est moins immersif, moins oppressant, beaucoup plus orienté baston et pour le coup, les auteurs se sont perdus dans l’histoire et moi avec.
Dead Space : A déconseiller aux âmes sensibles, cardiaques, phobiques, hypertensifs, etc… Même si j’ai joué les trois, je me souviens encore émue du premier volet. Le qualificatif qui me vient, même après toutes ces années c’est ÉNORME ! J’ai découvert ce jeu avant tout le monde, en testing. A l’époque, mes enfants étant encore trop jeunes, je devais jouer lorsqu’ils étaient couchés, donc le soir, seule, dans la nuit, tout ça… J’ai tout adoré ! L’ambiance (tous ces bruits, ces grincements, hurlements…), l’histoire, les armes, les monstres et le sadisme de l’équipe de développement qui a mis mes nerfs à rude épreuve.
Des niveaux mythiques, flippants, éternels : les monstres sous redbull ultra-pressés de bouffer le personnage Isaac, la clinique en apesanteur ou l’horrible chose qui se reconstitue et vous poursuit sans relâche. Dans l’un des volets, il y a même une école ! Sont fous !
C’est de loin le jeu qui m’a le plus terrorisée mais comme il est bien, même très bien foutu, j’ai aimé ça. Dead Space restera LA référence pour moi dans le genre survival horror.
Deus Ex : Deux volets à ce jour (je crois, en tout cas, moi je n’en ai fait que deux). On change de registre sur ce dernier jeu qui n’a pas forcément été bien accueilli par les critiques mais que j’ai apprécié, surtout Mankind Divided. Dans celui-ci, on se retrouve dans une capitale européenne, dans un contexte de terrorisme qui serait organisé par des individus modifiés (les augmentés). On y incarne un enquêteur, lui aussi augmenté, Jensen, et l’on peut choisir d’avoir une approche létale ou non. L’univers est sympathique, le scénario pas fou-fou mais cohérent, la jouabilité est plutôt aboutie. Les supers pouvoirs des augmentés restent cohérents.
Bref, même si ce n’est pas le meilleur jeu qui soit, il est suffisamment abouti pour combler mes attentes de joueuse.
Mes conclusions :
Un panel varié même si le point commun de ces jeux semble être il faut que ça bouge ! Je suis par contre très frustrée par une approche tout pour le live de certains jeux désormais. Autant je peux le comprendre sur des jeux de shoot (j’ai aussi joué quelques années à Counter Strike, par exemple) ou de sport, mais je le trouve discutable pour des jeux d’aventure ou des survivals horror. Je suis une gameuse vieillisante, certes, mais je sais que ce modèle ne trouvera pas d’écho me concernant.
D’autant que privilégier un jeu orienté live est souvent l’option pour palier à la faiblesse de son scénario et évidemment, avec mon amour des bonnes histoires, je suis absolument contre !
L’autre question que ça appelle est : lorsque je paye 70 ou 80 euros pour un jeu neuf, suis-je obligé(e), en plus, de payer du live pour y jouer ?
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